Pour loger votre enfant jusqu’à la fin de ses études, vous pouvez investir dans un logement étudiant. Mais est-ce la meilleure solution par rapport à la location ? Des éléments de réponse !
L’achat immobilier ou la location : quelle solution faut-il choisir pour votre enfant étudiant ?
De nos jours, les étudiants rencontrent beaucoup de difficultés à trouver un logement adapté en France. Pour faciliter la tâche, certains parents investissent dans un bien immobilier pour le compte de leur enfant. Il s’agit d’un sacrifice financier à faire pour privilégier l’avenir de la génération future.
D’autant plus que des tensions subsistent sur le marché locatif des petites surfaces, à l’image des studios. La situation est encore pire dans les grandes métropoles comme Paris, Lyon, Bordeaux, Lille, Toulouse, Nice, Nantes, Grenoble, etc. La raison pour laquelle des parents préfèrent acheter des appartements pour y loger leurs enfants étudiants.
Selon les cas, il peut être plus intéressant de rembourser un crédit immobilier que de payer un loyer mensuel. Mais différents paramètres peuvent modifier la donne in fine :
- Le marché immobilier local.
- La typologie du bien.
- Le rendement.
- La durée de détention.
- Le budget.
Des points de vigilance avant d’investir !
Il y a donc quelques paramètres à prendre en compte avant d’acheter un logement pour son enfant étudiant. À cela s’ajoute la localisation du bien immobilier. Nous parlons ici de la ville d’implantation dans laquelle le futur diplômé devra s’installer et s’habituer. Il faut que l’environnement soit propice à l’épanouissement de l’étudiant.
Pour terminer ses études, ce dernier doit vivre confortablement dans un logement décent. Les petits budgets peuvent, bien entendu, opter pour la copropriété. En tout cas, il faut préalablement calculer la tension locative avant de finaliser l’achat. Il s’agit, en l’occurrence, du ratio entre le nombre d’étudiants à la recherche d’une location et l’offre disponible.
D’après une enquête récente, Lyon présente le meilleur ratio en matière de tension locative, avec une note de 4,86, contre 4,17 pour Rennes, 3,93 pour Bordeaux et 3,75 pour Paris. Les villes moyennes, quant à elles, affichent plutôt des loyers plus accessibles moyennant une tension locative contenue. Citons, par exemple, Limoges, Saint-Étienne, Clermont-Ferrand, Poitiers ou Pau.
Parmi les points de vigilance à prendre en compte, il y a les mensualités de crédit. À l’évidence, celles-ci ne se valent pas et diffèrent beaucoup d’une banque à l’autre. L’objectif ici est d’obtenir un emprunt favorable. Le remboursement du prêt immobilier doit être inférieur au loyer (prévisionnel).
L’importance d’anticiper la revente du logement étudiant à terme
Après les études de votre enfant, vous pouvez envisager la revente du logement. L’autre alternative consiste à le mettre en location (saisonnière). Mais cela entraîne automatiquement des coûts supplémentaires (charges locatives, taxes locales, travaux, etc.). En choisissant la première option, il faut chercher à gonfler la plus-value potentielle.
Bien que cette plus-value immobilière soit taxée, celle-ci permet de récupérer le capital initial, avec des gains à la clef. Toujours dans l’objectif de préparer le futur de votre enfant étudiant, vous pouvez placer cette somme sur un contrat d’assurance vie.
