Le Private Equity ou le capital-investissement s’ouvre de nos jours aux investisseurs particuliers. Afin d’en tirer un maximum d’avantages, il y a certaines règles à respecter.
Voici comment investir dans le Private Equity professionnellement
Pour mémoire, le Private Equity consiste à investir dans des entreprises non cotées en Bourse. Il peut s’agir d’une PME, d’une TPE ou d’une start-up. Dans tous les cas, mieux vaut investir dans une structure performante dont l’avenir n’est pas incertain. Cela permet de booster les gains potentiels du capital-investissement.
Des sociétés européennes et internationales sont éligibles au Private Equity. Et, celles-ci ouvrent des portes vers de belles opportunités d’investissement. Même les structures peu matures peuvent rapporter des plus-values à terme. Mais tout dépend de la solidité financière et de l’efficacité de la stratégie (commerciale) de la firme.
De nos jours, il existe différents moyens d’investir dans le Private Equity. Citons, par exemple, les fonds communs de placement à risques (FCPR) et les fonds communs de placement dans l’innovation (FCPI). Idem pour les fonds d’investissement de proximité (FIP), les fonds professionnels de capital investissement (FPCI), les sociétés de gestion de l’investissement (SGI) ou les sociétés de libre partenariat (SLP). Notons que certaines plateformes de crowdfunding permettent également d’investir dans le Private Equity.
D’autres options sont possibles comme l’investissement en bourse dans des actions d’entreprises afférentes au Private Equity. Pour ce faire, il suffit d’ouvrir un compte-titres, un PEA ou un PEA PME prévu à cet effet. Des solutions simplifiées qui s’adressent aux investisseurs débutants.
D’autres pistes à creuser pour investir favorablement dans le capital-investissement
Il faut savoir que des FPCI fiscaux existent de nos jours. Nous parlons ici des fonds investis au moins à 50% dans des sociétés de l’Espace économique européen. L’avantage de cette forme de capital-investissement réside dans l’exonération fiscale applicable aux plus-values. Mais celle-ci est octroyée uniquement aux personnes physiques investissant dans des FPCI fiscaux. Les personnes morales, quant à elles, bénéficient d’une réduction du taux d’impôt sur les sociétés (IS) à hauteur de 15%.
Toutefois, le Private Equity n’est pas sans risque. Il y a des pièges qui peuvent influencer les résultats à long terme. Le risque de perte en capital s’avère plus élevé. D’où la nécessité de faire quelques recherches sur une entreprise non cotée avant d’y investir. Notons qu’il s’agit d’un placement de long terme.
Le Private Equity n’est pas forcément adapté à tous les profils d’investisseurs. Il est préférable d’investir dans des FIP, des FCPR ou des FCPI en premier lieu. Après quelques années, vous pouvez investir directement dans des entreprises non cotées françaises, européennes ou internationales. Vous saurez ainsi comment fonctionnent le capital-investissement.
Notons que ce type de placement comporte des frais annexes. Prenez le temps de les comparer préalablement. Idem pour les performances de l’entreprise sur laquelle vous souhaitez vous positionner. Il est également important de prendre en compte l’expérience et la qualité de gestion des sociétés éligibles au Private Equity.