Attention aux pièges du crowdfunding qui attirent surtout les jeunes

Attention aux pièges du crowdfunding qui attirent surtout les jeunes

Le crowdfunding a fait la cote auprès des investisseurs ces dernières années. Il s’agit plus précisément d’un système qui repose sur le financement participatif des personnes contributrices.

Ces dernières peuvent alors choisir le montant à investir, tout en respectant le seuil fixé par la réglementation. Mais, attention, car le crowdfunding est truffé de pièges qui attirent malheureusement les plus jeunes. Explications.

Crowdfunding : risque d’illiquidité

Le crowdfunding peut devenir un allié pour les jeunes adultes à la quête de solution d’investissement qui s’adapte le plus à leurs attentes. Ils peuvent placer leur argent soit dans les entreprises françaises engagées soit pour des raisons écologiques.

Qui plus est, ce type de financement se démarque par son accessibilité. Oui, les tickets d’entrée sont disponibles dès 20 euros à 100 euros, selon votre budget. Contrairement à d’autres investissements, le crowdfunding n’est pas soumis à des frais de gestion. Et c’est l’un des points qui séduit les jeunes.

 

 

Malgré tous ces avantages, il présente un risque d’illiquidité. Pour vous expliquer, vous devez d’abord comprendre son fonctionnement. Une fois que vous avez trouvé le projet à soutenir et à financer, vous allez y investir de l’argent. En contrepartie, ce dernier reste bloqué pendant une durée allant de 2 à 5 ans, voire plus, en fonction de la situation.

La face cachée des taux de rémunération alléchants du crowdfunding

Il convient de souligner que les rendements varient souvent entre 5 et 9%. Plus le taux est élevé, plus le risque est important. L’investisseur endosse en quelque sorte le rôle d’un banquier pour les petites entreprises à la recherche de financement.

Il est important de rappeler que la plateforme de crowdfunding regorge d’informations, notamment sur la nature du projet ainsi que l’état de santé de la structure en question. Néanmoins, sachez que l’épargnant est exposé à un risque majeur. Il est possible que cette dernière ne rembourse pas le fonds à cause de la faillite.

Quid de la perte de capital ?

La crise immobilière a affecté plusieurs secteurs. Outre les sociétés civiles de placement immobilier (SCPI) qui étaient fortement touchées, le crowdfunding, lui aussi en a payé les prix. Selon le barème, 20 à 25% des projets ont cumulé un retard de 6 mois dans les remboursements l’année dernière.

Bien que les TPE et PME soient les moins concernées, elles n’ont pas pu échapper à l’inflation et à la hausse des taux. Par conséquent, elles ne disposent pas de moyens financiers suffisants pour assurer le remboursement.

En somme, le financement participatif peut être intéressant pour les jeunes. Mais, il nécessite une mûre réflexion. Premièrement, prenez le temps de bien choisir les plateformes. Pour limiter les pertes, il vaut mieux avoir une épargne de précaution qui vous protège de tout risque.

justin malraux

Fondateur du magazine Devenir Rentir, éditeur de plusieurs sites web spécialisés dans les finances personnelles et l'investissement.