devenir rentier grâce aux placements obligataires

Comment devenir rentier grâce aux placements obligataires ?

Pour devenir rentier grâce aux placements obligataires et s’enrichir en toute quiétude, il y a quelques règles de base à suivre.Voici les plus essentielles.

Qu’est-ce qu’un placement obligataire ?

Juridiquement et économiquement parlant, un placement obligataire est un investissement basé sur l’achat d’obligations émises par des entreprises ou par l’État. Cela dit, la personne physique ou l’entité qui a souscrit à l’actif devient créancière vis-à-vis de ces deux catégories d’emprunteur. En clair, quand une entreprise ou l’État émet une obligation, il a un besoin de financement qu’il peut satisfaire sur le marché financier primaire, ou secondaire, dédié aux actifs de moyen et de long terme.

Le processus d’emprunt se réalise donc à travers l’émission de titres appelés obligation. En achetant ces titres, les investisseurs obtiennent des coupons qui donnent droit au remboursement du capital avec les intérêts garantis. De ce fait, le placement obligataire est un investissement à valeur sûre pour devenir rentier, car il n’est pas soumis aux aléas de l’incertitude sauf si le contrat en dispose autrement. D’ailleurs, la solvabilité de l’entité émettrice est évaluée régulièrement par une agence de notation, ce qui représente un dispositif de sécurisation patrimoniale efficace.

Comme évoqué plus haut, les obligations peuvent être acquises sur le marché primaire et le marché secondaire. Dans le premier cas, l’apprenti rentier achète l’actif directement à l’emprunteur. Mais dans le second cas, l’actif est de «seconde main», car l’acheteur initial de l’obligation le revend sur le marché en espérant pouvoir obtenir un profit, c’est-à-dire la différence entre le prix de cession et le prix d’acquisition (le cours de l’obligation dépendra du niveau d’équilibre entre l’offre et la demande sur Euronext ou les sites boursiers en ligne). L’échéance de remboursement des obligations varie d’une entité émettrice à l’autre. Par exemple, l’État propose un taux d’intérêt garanti sur une durée d’emprunt de plus de 10 ans avec possibilité de revente avant échéance.

Quelques pistes pour devenir rentier grâce aux placements obligataires

Plus rentables que les placements de trésorerie, les obligations offrent des opportunités de gain plus attrayantes. Pour devenir rentier dans les meilleurs délais, il suffit de privilégier les actifs émis par les entreprises dont la robustesse a fait ses preuves.

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L’horizon d’investissement demande certes de la patience, mais par rapport aux placements monétaires à rendement assez maigre et les actions en permanente volatilité, c’est une excellente alternative pour percevoir un intérêt stable quel que soit les circonstances économiques et financières.

Le fait est qu’après la crise financière de 2008, les entreprises ont dû trouver des moyens pour amorcer une reprise de leurs activités. De leur côté, les épargnants, devenus un peu frileux, ont préféré se tourner vers les placements obligataires proposés par les entreprises affichant un rendement annuel atteignant les 8%.

Quelques pistes pour devenir rentier grâce aux placements obligataires

Qui plus est, la rémunération des obligations est prévue selon un calendrier de paiement précis, ce qui correspond parfaitement aux spécificités des différents profils d’investisseur. D’ailleurs, les obligations disponibles sur le marché ont un potentiel de valorisation élevé tout en étant convertible en actions.

En ce qui concerne les placements obligataires à intérêt fixe, l’État dispose de son propre produit obligataire défensif dont le principal atout est la sécurité de placement. Ces actifs garantis sont indexés sur l’inflation et permettent d’établir une bonne stratégie de couverture contre les éventuelles envolées de prix que les épargnants redoutent le plus sur le moyen et le long terme. Le futur rentier peut profiter d’une réduction de plafond de capital fixé au moment de l’émission, et ainsi mettre de côté le minimum de fonds de départ pour créer progressivement un patrimoine durable.

Bien connaître la fiscalité relative aux obligations pour en devenir rentier

Les charges fiscales ne doivent pas être négligées avant de se lancer dans l’achat d’une obligation. En effet, son calcul est déterminant pour l’atteinte de son objectif de devenir rentier, car l’exploitation des niches fiscales est devenue une stratégie d’investissement à part entière dans le monde de la finance.

Selon les dispositions légales en vigueur depuis le début de l’année 2018 ; les revenus obligataires, c’est-à-dire les intérêts et les primes de remboursement, sont soumis soit au prélèvement forfaitaire unique (PFU) au taux moyen de 30 %, soit à l’imposition au barème progressif de l‘impôt sur le revenu selon la tranche d’imposition du contribuable.

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Autrement dit, les intérêts et primes font l’objet d’un prélèvement obligatoire non libératoire de 12,8 % faisant office d’acompte d’impôt sur le revenu. Concernant les prélèvements sociaux, les revenus des obligations en sont prélevés à un taux global de 17,2 % dont le montant est recouvré directement par l’intermédiaire financier tel que la banque.

Un épargnant qui a acheté une obligation sur le marché secondaire dont le prix est inférieur à la valeur nominale se voit être soumis au régime des intérêts d’obligations, car cette opération est assimilée à la réalisation d’une prime de remboursement. Enfin, une éventuelle plus-value réalisée lors de la revente de l’actif est soumise au régime des plus-values mobilières, car elle est classée dans le produit d’une cession à titre onéreux.

Bien connaître la fiscalité relative aux obligations pour en devenir rentier

Comment bien choisir les obligations pour en devenir rentier ?

Pour prendre la bonne décision et devenir rentier dans les meilleures conditions grâce aux placements obligataires, il y a quelques critères de choix à prendre en compte avant d’acheter les actifs. Le premier paramètre est la maturité du produit, car elle mesure le temps nécessaire pour qu’au moins le capital soit remboursé.

La durée de vie d’une obligation doit donc correspondre à l’objectif de gain que le futur rentier s’est fixé, car plus l’échéance est longue et plus le risque est élevé. Ensuite, il convient de bien apprécier la valeur faciale de l’obligation, compte tenu de la notoriété et de la fiabilité de l’entreprise émettrice (la consultation des évaluations des agences de notation est cruciale).

Les deux derniers critères à analyser sont le coupon ou la rémunération en intérêt (il doit être le plus élevé possible) et le mode de remboursement (bien scruter le système d’amortissement pour déceler les coûts cachés).

Par ailleurs, l’une des obligations les plus accessibles et les plus fiables sur ce marché secondaire est bien évidemment les emprunts d’État connus sous le nom d’OAT ou Obligations assimilables du Trésor. Ce type d’obligation garantit des revenus à la fois réguliers et indexés dans le temps bien que son niveau de rendement soit assez bas (environ 1%).

justin malraux

Fondateur du magazine Devenir Rentir, éditeur de plusieurs sites web spécialisés dans les finances personnelles et l'investissement.