Le capital-investissement s’ouvre aujourd’hui aux investisseurs particuliers recherchant des opportunités de revenus attrayantes. Afin d’en tirer un maximum d’avantages, il faut d’abord appréhender son fonctionnement.
Décryptage du capital-investissement ou Private Equity
De nos jours, le capital-investissement n’est plus réservé aux institutionnels (banques, assurances, etc.). Même les particuliers peuvent s’y positionner. L’objectif est de générer des revenus plus élevés. Pour ce faire, il est nécessaire de mobiliser des capitaux pour acquérir des parts d’une entreprise financièrement solide. Nous parlons ici d’une structure non cotée en bourse.
Les rendements du capital-investissement dépendent à la fois de la pertinence de la stratégie d’investissement et de l’efficacité des gestionnaires de Private Equity.
Fondamentalement, cette forme d’investissement consiste à prendre des participations au capital d’entreprises non cotées en bourse. Il convient ensuite de les revendre en espérant dégager une belle plus-value. Le rendement oscille généralement entre 6% et 8%, à condition d’investir dans des structures performantes. En contrepartie, il y a une durée de détention de 4 à 8 ans.
De fait, le capital-investissement permet de diversifier votre portefeuille d’actifs. Par rapport à d’autres alternatives, le ratio risque-rendement s’avère plus intéressant. A cela s’ajoute un avantage fiscal non négligeable. Nous parlons ici d’une réduction d’impôt à hauteur de 18% (contre 25% auparavant).
Vous l’aurez compris, le Private Equity s’apparente à un investissement de long terme. Les plus-values potentielles dépendent énormément de la santé financière de l’entreprise source. Pour favoriser la création de valeur à long terme, une collaboration efficace entre les gestionnaires et la direction des entreprises est essentielle. Différentes options stratégiques sont possibles.
Investir dans un fonds de Private Equity : une stratégie gagnante ?
Parmi les voies à explorer, on trouve notamment le « capital innovation ». Dans ce cas de figure, vous investissez dans de nouvelles entreprises (non cotées) innovantes. Citons aussi le « capital développement ». Vous prenez ainsi une participation dans le capital d’une entreprise ayant besoin de fonds pour financer sa croissance ou améliorer sa capacité de production.
D’autres alternatives existent comme le « capital retournement » ou encore le « capital transmission ». Dans le premier cas, vous contribuez au financement de la restructuration d’une société en difficulté. Dans le deuxième cas, vous rachetez tout simplement une entreprise déjà profitable (financièrement).
Il faut savoir que trois types de fonds de Private Equity coexistent.Parmi eux, citons les FCPR (fonds communs de placement à risque) et les FCPI (fonds communs de placement dans l’innovation). Sans oublier les FIP (fonds d’investissement de proximité). Les FCPR investissent au moins 50% de leurs fonds dans des titres de sociétés non cotées en bourse. Les FCPI, eux, sont investis en titres d’entreprises innovantes (non cotées) à hauteur de 60% au minimum. Les FIP sont positionnées sur des PME régionales (non cotées) à hauteur de 60% au minimum.
Dans tous les cas, la stratégie la plus efficace à ce jour est d’allonger l’horizon de placement. Plus les années passent, plus les gains potentiels sont importants. Notons que les FCPI et les FIP permettent toujours de bénéficier d’un dégrèvement d’impôt à hauteur de 18% en 2024.