La location saisonnière fait le bonheur de tous les investisseurs qui rêvent de devenir rentiers. C’est un projet qui peut paraître ardu pour les néophytes, mais avec une connaissance suffisante dans le domaine, les résultats seront concluants.
Devenir rentier grâce à la location saisonnière : Simple étude de marché
L’étude de marché dont il est question ici n’est pas ce genre d’enquête fastidieuse qui demande un gros budget. Il s’agit juste de simples techniques visant à scruter toutes les données relatives à l’environnement dans lequel le futur rentier va investir en saisonnier. Il faut commencer par repérer un bien qui puisse générer des recettes locatives permanentes pendant les hautes saisons.
Pour cela, il convient de choisir finement l’emplacement en établissant une simple prévision comportementale des clients potentiels. La plupart des investisseurs qui se sont lancés dans ce créneau n’ont pas hésité à recueillir le maximum d’informations auprès des offices du tourisme pour évaluer le potentiel touristique de la région qu’ils ont ciblé.
Le but est de choisir un endroit où la demande locative est stable pendant un intervalle de temps précis étant donné que cette variable impacte grandement le rendement de l’investissement immobilier. Par exemple, opter pour un endroit comme Sérignan dans le département de l’Hérault, où tout est bondé d’avril à septembre, pourrait s’avérer une idée d’investissement très rentable.
Toutefois, l’un des facteurs cruciaux à prendre en compte est bien évidemment le service de transport en commun. Dans ce sens, il n’y a rien de plus sûr que de prendre le temps de tout prospecter. L’endroit doit être facilement accessible pour ne pas décourager les locataires potentiels.
D’ailleurs, disposer d’un bien immobilier non loin des autoroutes, des lignes de TGV, des aéroports ou des petits ports locaux représente déjà un atout majeur par rapport à la concurrence.
Enfin, un investisseur prudent ne met pas tous les œufs dans le même panier, car il faut savoir diversifier les placements pour maîtriser les risques. De toute façon, investir dans différentes régions aux divers potentiels a toujours été une stratégie infaillible.
Les avantages de la location saisonnière permettent de devenir rentier rapidement
Qu’elles soient meublées ou vides, les locations saisonnières sont connues pour leur rentabilité élevée, c’est-à-dire nettement supérieure à celle d’une location classique. En fonction de critères objectifs et subjectifs liés aux préférences des locataires, la rentabilité nette peut osciller entre 5 et 9 % en moyenne.
En prenant comme référence un appartement situé dans une agglomération de taille moyenne, le loyer médian sur l’année peut tourner autour de 400 euros par mois. Or, si le futur rentier opte pour une location saisonnière, les loyers peuvent atteindre 40 euros la nuitée, 275 euros la semaine et 750 euros le mois (en ne tenant même pas compte des éventuels cash-flows générés par le bien pendant les basses saisons).
Outre leur rentabilité, le véritable avantage des locations saisonnières réside surtout dans la possibilité de réduire au minimum les risques d’impayés de loyers. En effet, la raison est simple : les loyers sont souvent versés dès la phase de réservation en ligne ou, au plus tard, au début du séjour des clients.
Par ailleurs, il faut rester conscient que ce type de location de courte durée n’est pas un investissement classique. Cela signifie qu’il faut être dynamique en faisant des promotions en ligne pour booster les réservations, etc. Si c’est une résidence secondaire, la location saisonnière permet surtout de « faire vivre » le logement, de ne pas le laisser à l’abandon et surtout d’inciter son propriétaire à effectuer des entretiens réguliers afin que le patrimoine ne manque pas de charme au fur et à mesure que les années passent.
Savoir choisir les biens qui se louent le mieux pour devenir rentier dans le saisonnier
Le moyen le plus efficace pour réussir un investissement locatif dans le saisonnier est de se focaliser sur les zones touristiques de renom. En France, par exemple, le genre de maison qui cartonne est celui qui possède une piscine plus ou moins orientée vers un horizon méridional du soleil.
Toutefois, pour détenir un logement à location saisonnière, l’aspirant rentier devra maîtriser les coûts liés à l’achat et ceux liés à l’exploitation afin d’obtenir un taux de rendement à la hauteur de ses attentes. Il est à noter que les appartements en centre-ville sont touchés par une concurrence de plus en plus intense, mais leurs coûts d’entretien sont nettement inférieurs. Les petits gîtes ruraux à côté des lacs ou en pleine forêt sont aussi très recherchés à condition que leur accès soit raisonnable.
Pour ce qui est des chambres avec suites, elles sont très prisées sauf qu’il serait préférable d’opter pour une construction neuve et prévoir un budget destiné à satisfaire les besoins des clients en matière de confort (salle de bains luxueux, petit salon attenant à chaque chambre, grand living, etc.).
Il faut savoir qu’en investissant dans la location d’immobilier neuf, le dispositif Pinel promet une déduction fiscale qui ne laisse pas du tout indifférente (21 % de réduction d’impôt sur les revenus locatifs) à condition de mettre le bien en location pendant une durée minimale de 12 ans.
Les réglementations ne sont pas à négliger pour devenir rentier avec les locations saisonnières
Au fur et à mesure que les locations saisonnières se développent, les réglementations deviennent de plus en plus contraignantes à cause des pouvoirs de lobbys des grands investisseurs traditionnels qui se positionnent dans le domaine de l’hôtellerie. Mais ce n’est pas une raison pour se décourager pour un propriétaire qui veut à tout prix devenir rentier, car la location saisonnière sera toujours incontournable malgré ce phénomène juridique. À Paris ou à Strasbourg, les locations de courte durée aux touristes étrangers sont très lucratives.
Si les investisseurs songent à s’y lancer, la fameuse plateforme communautaire de location et de réservation de logements de particuliers «Airbnb» est à leur disposition.
Pour un investissement local, c’est-à-dire dans les villes périphériques, les réglementations sont plus flexibles. Au-delà de la taxe de séjour et de la déclaration à effectuer auprès de la Mairie, il faut absolument analyser en détail le règlement de copropriété (il se pourrait que ce règlement interdise la location saisonnière, donc il convient de bien se renseigner avant de s’engager).
Par précaution, le mieux est de s’abstenir de signer tout compromis de vente et mettre une clause suspensive en cas de besoin (la solution la plus rassurante serait de demander l’avis d’un professionnel, car un investissement immobilier est assez délicat).