Vu la pénurie du stationnement dans les centres-villes, l’investissement dans les parkings est une excellente opportunité pour devenir rentier rapidement. Simple et rentable, cet investissement qui ne nécessite pas beaucoup de capital de départ est devenu l’une des sources de revenus les moins exposées aux risques.
Devenir rentier en investissant dans des parkings : Les critères d’acquisition à privilégier
Il existe des critères à prendre en compte pour choisir un parking digne d’un bien immobilier de qualité. Le nouvel investisseur désireux de devenir rentier devra considérer l’emplacement du bien ainsi que les détails et les techniques y afférents. L’expérience montre qu’un parking qui se trouve à proximité d’une gare, non loin des centres-villes ou dans les quartiers anciens a plus de chance de trouver preneur.
C’est un bien qui garantit un fort potentiel de rentabilité dès le premier mois de sa mise en location. De ce fait, il faut éviter les quartiers récents, c’est-à-dire les emplacements où le paysage est dominé par des chantiers à perte de vue. L’accessibilité du parking est aussi un détail qu’il ne faut jamais négliger.
L’accès doit être facile, doté d’un passage large et équipé d’un grand portail télécommandable à distance. Pour ce qui est de l’agencement des places de stationnement intérieur, la marge de manœuvre doit être étendue sur un angle assez large pour permettre aux clients d’effectuer des créneaux en quelques secondes.
Mais si le parking se trouve au sous-sol, les points d’éclairage doivent être de bonne qualité pour offrir aux conducteurs une sécurité et une visibilité maximales. À noter que les parkings à ciel ouvert sont plus abordables que les box fermés ou les garages. Mais le choix doit se porter sur le rendement futur du bien (rapport entre les recettes locatives espérées et le prix d’acquisition de toutes les charges comprises).
Connaître les avantages des parkings pour en devenir rentier
Les parkings sont des biens immobiliers qui ne nécessitent pas d’entretiens fréquents. De ce fait, leur propriétaire a plus de chance de devenir rentier dans un laps de temps plus court, car les charges liées à l’entretien sont réduites, excepté le cas d’un nouvel aménagement ou d’une rénovation volontaire.
En termes de prix d’acquisition, une grosse somme n’est pas nécessaire pour pouvoir investir dans un parking et en devenir propriétaire. Par exemple, dans les régions les plus dynamiques de la France, le prix moyen d’une place de parking est de 18 000 euros. Quand le parking est bien placé, c’est un investissement qui n’est jamais victime de vacance locative.
La raison est simple : la plupart des conducteurs qui se garent dans un parking sont des habitués et se stationnent dans un quelconque endroit bien précis parce que cela leur arrange bien. Ils peuvent y placer leurs voitures pour qu’elles soient plus proches de leurs lieux de travail ou du centre commercial dans lequel ils font leurs courses habituelles par exemple.
Selon les récentes statistiques des professionnels de l’immobilier : les prix tournent autour de 20 000 euros à Lyon, 18 000 euros à Bordeaux et 17 000 euros à Marseille. En plus, les banques peuvent avancer la totalité du montant de l’investissement ainsi que tous les frais d’acquisition. Concernant le contrat de location, les dispositions légales en vigueur relatives aux parkings sont très souples, notamment les conditions de résiliation.
Pour devenir rentier en investissant dans les parkings, il faut estimer leur rentabilité
Devenir rentier avec les parkings nécessite une objectivité permanente et une capacité de prévision suffisamment aigüe de la part de l’investisseur. Il faut toujours garder en tête que c’est un investissement financier et non un investissement de plaisir ; donc il y a des paramètres à prendre en compte avant de s’y lancer.
Tout d’abord, il serait préférable d’estimer les recettes locatives et les charges relatives à la mise en location du parking. Étant donné que le loyer mensuel dépend de la demande locative, c’est à dire du nombre de voitures qui y stationnent en un mois et du prix que chacun des conducteurs est prêt à payer, le montant des recettes dépendra de cette variable.
Pour ce qui est des charges, il faut identifier les charges de manière exhaustive (charge de gardiennage, charges fiscales, charges d’équipement, etc.). En déterminant l’écart entre ces deux agrégats, il appartient au futur rentier de conclure si l’investissement est rentable ou non.
Dans le cas où l’investisseur a financé l’acquisition par un crédit, il ne faut pas oublier d’incorporer les intérêts et les assurances dans le calcul de rentabilité. Mais si l’acquisition a été financée par un apport purement personnel, il faut prendre la peine d’évaluer le coût d’opportunité de cette décision, c’est-à-dire se demander si l’achat au comptant sera plus avantageux qu’un achat à crédit compte tenu de l’effet de levier généré par les taux d’emprunt faibles. L’idéal serait de tabler sur une rentabilité pouvant atteindre les 6 % par an.
Devenir rentier en boostant les revenus locatifs du parking grâce au costockage
À l’instar du covoiturage, une autre forme d’économie collaborative est en train de dominer le marché des espaces vides tels que les parkings, ce n’est autre que le costockage. En effet, les Français qui vivent dans les grandes agglomérations sont souvent confrontés à un problème d’espace de stockage vu la superficie de leurs appartements. Ils cherchent de ce fait une solution alternative pour stocker leurs affaires, notamment les matériels de ski, les accessoires de camping, objets d’art…
Bref, des choses auxquelles ils ne veulent pas se séparer. Pour ceux qui disposent d’un parking boxé, ils peuvent ne pas se contenter de les utiliser comme étant une simple place de stationnement. En effet, ils peuvent exploiter les espaces latéraux vides et les faire louer à des particuliers.
Dans ce cas de figure, le parking doit garder un taux d’humidité très faible pour éviter la dégradation des objets stockés. Avec les recettes supplémentaires issues de ces stockages, l’investisseur pourra devenir rentier plus tôt que prévu. Par exemple, dans les grands bassins d’emplois, les déménagements et les aménagements sont devenus choses courantes. Par conséquent, nombreux sont ceux qui cherchent des endroits pour stocker les meubles et les cartons.
Pour trouver des locataires potentiels, des plateformes spécialisées en costockage sont disponibles en ligne pour aider les propriétaires de parkings à trouver des locations saisonnières parfaitement compatibles à leurs exigences. En moyenne, cela peut rapporter jusqu’à 200 euros de revenus locatifs mensuels supplémentaires dans les grandes villes.
Avoir une bonne notion en fiscalité immobilière pour devenir rentier grâce aux parkings
Des connaissances de base sur la fiscalité immobilière sont indispensables pour devenir rentier grâce aux parkings. Lors de l’acquisition d’un parking neuf, le futur rentier est soumis à une TVA de 20%, à laquelle il faut ajouter la taxe de publicité foncière de 0,715%. Mais si le parking est ancien, l’acquéreur ne paie pas de TVA et se limitera à payer les droits d’enregistrement de 5,80 %.
Que l’acquisition soit dans le neuf ou dans l’ancien, il y a des frais obligatoires tels que les honoraires du notaire. Cependant, l’investissement dans un parking permet de bénéficier d’une déduction fiscale sur les revenus issus de la mise en location. En d’autres termes, si ces revenus sont en deçà du seuil annuel de 15 000 euros, le propriétaire est soumis au régime du micro-foncier.
Grâce à ce régime spécifique, les recettes locatives brutes déclarées feront l’objet d’un abattement de 30 % avant l’imposition au barème progressif. D’où seuls 70% des revenus seront imposables. Il importe de remarquer que les garages sont soumis à la taxe d’habitation s’ils ne sont pas isolés, c’est-à-dire s’ils font figure de dépendance à un logement principal. Si le futur rentier est assujetti à l’impôt de solidarité sur la fortune (ISF), il est redevable de la taxe foncière sur les propriétés bâties, mais à condition qu’il s’agisse d’un parking boxé.
Investir dans des parkings avec un SMIC pour devenir rentier
Avec un salaire mensuel équivaut au SMIC, il est tout à fait possible de devenir rentier avec un parking à petit budget. La solution la plus efficace est de réduire ses dépenses au minimum possible pour se constituer un apport d’au moins 10% du prix du bien. Mais si le futur rentier n’a pas la possibilité d’épargner, il peut opter pour un crédit à la consommation d’un montant inférieur à 20 000 euros (une somme largement suffisante pour acquérir un petit parking de qualité dans les centres-villes provinciaux).
Pour faire le montage financier de son projet et devenir rentier avec certitude, l’investisseur peut faire appel à un professionnel, car ses conseils sont précieux. Force est de reconnaître que l’emprunt bancaire est maintenant devenu un moyen de propulsion très efficace pour les apprentis rentiers désireux de percevoir un surplus de revenus réguliers.
Les modalités de remboursement sont facilitées par l’intensité de la concurrence dans le secteur bancaire d’autant plus que les taux d’intérêt sont tombés à un niveau spectaculairement bas depuis quelques années. Il n’y a aucune raison de ne pas en profiter pour se constituer un patrimoine durable et prétendre à un avenir à l’abri des aléas de la vie.