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Devenir rentier en investissant dans les œuvres d’art : les astuces

La volatilité des marchés, la baisse tendancielle des taux de rémunération ainsi que les incertitudes politiques et fiscales ont incité les investisseurs à se tourner vers les œuvres d’art. En effet, c’est une bonne alternative pour devenir rentier.

Devenir rentier en investissant dans les œuvres d’art : un marché très porteur

L’investissement dans les œuvres d’art n’est plus réservé aux plus fortunés. En effet, ces 30 dernières années, ce placement s’est de plus en plus démocratisé grâce au numérique. Ainsi, pas moins de 500.000 collectionneurs et 72 millions de consommateurs sont actuellement présents sur ce créneau. De ce fait, les banques et les fonds d’investissement se ruent vers ce type de bien pour permettre à leurs clients de devenir rentiers et de valoriser leur patrimoine dans une valeur refuge.

En fait, l’essor du marché de l’art s’explique en grande partie par l’ascension fulgurante de l’économie « muséale ». Oui, chaque année, quelque 675 nouveaux musées d’envergure internationale ouvrent leurs portes aux amateurs d’art dans tous les continents. Or, pour éblouir le public, chacun de ces musées est prêt à acheter jusqu’à 5.000 chefs-d’œuvre, de quoi permettre aux apprentis rentiers d’exploiter une activité prospère.

Plusieurs plateformes spécialisées sont disponibles sur Internet pour aider les investisseurs à trouver les perles rares dans le cadre d’une stratégie de gestion rationnelle. Autrement dit, ces professionnels sont connus non seulement pour détecter les pièces uniques, mais également pour anticiper les attentes des grands collectionneurs détenant le secret des plus belles enchères. Toutefois, ceux qui souhaitent opter pour un investissement plaisir peuvent aussi trouver leur compte au fil des ans en se laissant conduire par leur passion.

A noter que l’achat d’œuvres d’art sur les sites dédiés est similaire à un placement boursier, sauf qu’au lieu d’acheter une action, l’investisseur achète des parts du bien artistique. Cela dit, c’est un investissement accessible aux petits budgets et le prix de chaque part dépend de la notoriété du chef-d’œuvre et de l’artiste. Le futur rentier peut donc revendre et échanger ses parts selon l’évolution des cours s’il veut faire fructifier son portefeuille.

Quid de la rentabilité des œuvres d’art pour permettre à un investisseur de devenir rentier ?

devenir rentier en investissant dans les œuvres d'art - rentabilité

Des études en cotation des œuvres d’art ont montré que ces biens affichent un rendement assez impressionnant : les œuvres évaluées à 20.000 euros ont un rendement annuel moyen de 9%, ce taux atteint les 15% pour ceux évalués à 100.000 euros.

Qui plus est, le marché de l’art est capable de résister à toutes les crises économiques et financières, à un tel point qu’il s’est comporté bien plus sagement que la Bourse en termes de fluctuation.

Par exemple, depuis les années 2000, le prix des œuvres vendues aux enchères a progressé de 91%, alors que sur la même période, le CAC 40 a affiché une perte de performance d’environ 20%. Donc, en volume, le marché de l’art a connu une embellie de 1.200% depuis 19 ans, ce qui explique l’engouement des investisseurs pour ce type d’actif pour atteindre leur objectif ultime : celui de devenir rentier.

Il faut quand même garder à l’esprit que ce type d’investissement est à long terme. Cela dit, il faut acheter le plus tôt possible pour avoir un retour sur investissement intéressant. La raison est simple, ce marché demande de la patience pour que l’exonération d’impôt opère et pour que les objets prennent de la valeur.

Néanmoins, selon une analyse fondée sur la base de données «ArtPrice», les futurs rentiers peuvent tabler sur une revalorisation annuelle de 7,5 % pour un art détenu en direct, et de 12 % pour les arts détenus via un fonds d’investissement.

En matière de fiscalité, les œuvres d’arts échappent entièrement à l’ISF. Mais les plus-values sont, quant à elles, imposées selon deux régimes de choix : soit à hauteur de 5 % du montant global de la vente, soit à une taxation sur plus-values immobilières de 19%, dont 15,5 % en prélèvements sociaux. Ce second régime bénéficie d’un abattement annuel de 10 % (tout chef-d’œuvre est exonéré de cet impôt si la durée de détention est supérieure ou égale à 12 ans).

Comment les professionnels choisissent une œuvre d’art pour permettre à leurs clients de devenir rentiers ?

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La sélection des œuvres est effectuée par des experts en fonction de la spécificité et de la rareté des biens. Dans ce cadre, la France figure parmi les acteurs mondiaux qui ont amorcé des mesures prudentielles, ceci afin de rendre le marché de l’art très transparent. C’est d’ailleurs pour cette raison que les investisseurs particuliers font confiance à ce type de placement pour réaliser leur ambition de devenir rentier.

D’abord, outre l’appréciation personnelle et l’effet coup de cœur, les spécialistes des chefs-d’œuvre choisissent les actifs en fonction de leur nature, de leurs dimensions ainsi que le médium qui sous-tend leur popularité. L’analyse du parcours de l’artiste est également non négligeable.

Mais étant donné que chaque œuvre recèle une source de volupté unique, les personnes chargées de leur sélection s’assurent de leur pérennité potentielle. L’investisseur a donc le choix entre plusieurs types de chef-œuvres, selon que ceux-ci aient été réalisés par un ou plusieurs faiseurs de beau. Par exemple, il peut commencer par des lithographies ou des gravures, elles sont beaucoup moins chères que les dessins, les tableaux de peintures aquarelles ou à l’huile.

L’un des critères les plus importants pour sélectionner une œuvre d’art est également son authenticité. Ainsi, aucun fonds d’investissement n’achète un tel objet qu’à condition que celui-ci soit accompagné d’un certificat d’authenticité. C’est ce qu’on appelle la traçabilité.

D’autres conseils utiles pour devenir rentier investissant dans les œuvres d’art

Pour devenir rentier en toute tranquillité dans le domaine de l’art, il faut opter pour une plateforme de gestion proposant des garanties bancaires et des comptes d’assurances.

Par ailleurs, puisque le ticket d’entrée dans le créneau de l’art ancien et moderne, de type Picasso et Braque, est de moins en moins intéressant du fait de leur faible fluidité sur le marché, l’art contemporain représente une belle opportunité de gain.

A ce propos, beaucoup d’artistes faisant partie de cette génération ne cessent de concocter des œuvres qui leur ont permis de gagner en lettres de noblesse. La preuve : la cote des artistes tels que Banksy et Shepard Fairey (OBEY) a beaucoup progressé ces dernières années. Du coup, ce segment mérite une attention particulière. Mais quoi qu’il en soit, le mieux serait de n’allouer que 10% de son patrimoine à ce placement pour atténuer les risques.

Enfin, il convient de rappeler que l’art n’est pas un univers de mode. Cela signifie tout simplement qu’il ne faut jamais se fier aux dernières tendances en vogue. La qualité des œuvres va au-delà d’un simple aspect superficiel ou d’un jugement stylistique. L’art est avant tout un monde abstrait qui nécessite du temps et du talent pour se former. Pour s’en rendre compte, il suffit de se référer à Vincent van Gogh, un artiste malheureux et peu connu dont les œuvres n’ont éveillé la curiosité du public que plusieurs années après son entrée sur la scène de la peinture. De toute façon, les œuvres d’art à la mode n’ont jamais été rentables sur le long terme.