Immobilier l'investissement en montagne continue d'attirer du monde, pourquoi

Immobilier : l’investissement en montagne continue d’attirer du monde, pourquoi ?

Bien que le marché de l’immobilier résidentiel continue à souffrir de la crise, certains secteurs sortent du lot. Citons notamment l’investissement en montagne. Les chiffres de l’année dernière s’avèrent positifs.

Des prix progressifs pour l’investissement en montage !

Investir dans une zone montagneuse est loin d’être une mauvaise idée. De nombreux investisseurs, y compris les particuliers, s’y intéressent. En raison, les massifs ne sont pas assujettis à la crise immobilière actuelle. Indéniablement, Méribel figure parmi les options les plus rentables. Les programmes immobiliers sont florissants avec des prix au mètre carré imbattables.

Prenons par exemple le résidentiel de luxe. D’après FNAIM, le prix du mètre carré moyen frôle les 10 615 € à Méribel dans une station très prisée de Savoie. Il s’agit d’une hausse de +4,2% sur un an. Au niveau national, le prix moyen avait augmenté de +4,4% en 2023 pour l’investissement en montagne (contre +8% auparavant).

Les prix du mètre carré sont plus élevés par rapport à ceux de la capitale dans plusieurs stations alpines. Dans les Pyrénées, les prix flambent (+11% aux Angles, par exemple). Ils s’établissent à +4,6% dans la station emblématique vosgienne de Gérardmer.

De fait, la pandémie avait contribué au développement du marché immobilier en montagne. Depuis cette crise sanitaire inédite, plusieurs propriétaires de chalets ou d’appartements de montagne s’y sont installés durablement. D’autant plus que les évènements et les animations sont multiples dans les stations alpines. Idem hors saison. Citons, par exemple, les compétitions de VTT, les festivals, les concerts ou encore la balade à dos d’âne. À cela s’ajoutent les actions citoyennes de sensibilisation aux enjeux de la montagne.

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Ces précautions à prendre avant d’investir dans l’immobilier de montage en France

De nos jours, le changement climatique demeure l’ennemi numéro un des stations de ski de l’Hexagone. Publiée en 2021, une étude réalisée par Eurac Research suggère une perte d’enneigement de 22 à 34 jours par an sur le massif au cours des 5 dernières années. Cette enquête porte sur l’ensemble des pays alpins.

D’après les projections des chercheurs, les stations situées à moins de 1 500 m d’altitude pourraient enregistrer une perte d’enneigement de 50% à l’horizon 2100. Une autre étude inquiétante pèse sur le marché de l’immobilier de montagne. Menée par FNAIM et publiée en décembre dernier, celle-ci démontre que le bâti existant présente une qualité énergétique dégradée.

Toujours selon cette étude, 31% du parc de logements présentent des étiquettes F ou G, contre 15% au niveau national. Deux tiers d’entre eux pourraient être concernés par l’interdiction à la location des passoires thermiques entre 2025 et 2034.

Pour anticiper au mieux ces éventualités, mieux vaut investir dans le neuf. De préférence, les petites surfaces dans les grands domaines skiables sont à préconiser. A la montagne, une importante surface se traduit en principe par un prix plus élevé. Cela s’explique notamment par la rareté du foncier. Souvent, les appartements y sont deux fois moins cher par rapport aux chalets. D’autant plus qu’ils représentent 9 transactions sur 10.

Attention ! Le mètre carré s’avère plus élevé dans certaines stations à l’instar de Val-d’Isère (14 339 €) ou Megève (10 120 €). Privilégiez plutôt les deux Alpes (4 961 €), Abondance (3 258 €) ou encore les contaminés (5 268 €).

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justin malraux

Fondateur du magazine Devenir Rentir, éditeur de plusieurs sites web spécialisés dans les finances personnelles et l'investissement.