La hausse des taux d’intérêt et l’incertitude persistante sur le marché immobilier imposent aux SCPI une gestion plus stratégique et rigoureuse. Raison pour laquelle une récente réforme publiée début juillet 2024 a introduit des changements significatifs dans leur fonctionnement. L’objectif ? Celui d’offrir plus de flexibilité à l’investisseur et d’adapter ce véhicule d’investissement à la réalité économique actuelle. Retrouvez les détails dans les prochains paragraphes.
Diversification vers les énergies renouvelables
L’une des grandes avancées de cette réforme est la possibilité pour les SCPI d’investir dans des infrastructures liées aux énergies renouvelables. Effectivement, si les SCPI étaient uniquement centrées sur l’immobilier locatif, elles élargissent cette fois leur champ d’action en offrant la possibilité d’investir dans les énergies renouvelables (parcs solaires ou éoliens). Acquérir, installer, louer ou exploiter ces infrastructures sera donc désormais possible.
Un changement qui va non seulement proposer d’autres perspectives de rendement aux investisseurs, mais également éviter que l’investissement repose entièrement sur les fluctuations du marché immobilier. D’un autre côté, la vente de l’excédent d’énergie produite via des parcs solaires permettra également de générer un surplus de revenus, renforçant la solidité financière des SCPI sur le long terme.
Transparence et accessibilité accentuées
La crise des taux d’intérêt n’a fait que souligner l’importance d’accentuer la transparence des SCPI. Raison pour laquelle la réforme annonce que les SCPI sont désormais tenus de publier une évaluation de la valeur de leurs actifs deux fois par an, au lieu d’une seule fois.
Cette nouvelle fréquence de publication permet aux investisseurs de mieux suivre la performance de leurs portefeuilles et d’anticiper les risques associés. Bien que cette mesure entraîne des coûts supplémentaires pour les SCPI en raison des évaluations plus fréquentes, elle renforce la confiance des investisseurs en leur offrant une vision plus réaliste de leurs placements.
En parallèle, l’article 12 mentionne la suppression du montant nominal minimal de 150 euros par part. Les SCPI seront donc désormais accessibles à des prix de souscription plus bas, ouvrant la voie à un public plus large. Cependant, il convient de rappeler que les SCPI restent un placement à long terme.
Comme tout investissement, elles comportent des risques et les performances passées ne garantissent pas celles à venir. Il est donc essentiel pour les investisseurs de s’entourer des conseils d’un expert en gestion de patrimoine comme Fortuny avant de prendre une décision.Cette agence saura vous recommander les meilleures stratégies en fonction de votre profil et de vos objectifs.
Vers une amélioration de la liquidité des parts
La réforme s’attaque également aux problèmes de liquidité. Dorénavant, les SCPI pourront prévoir différentes catégories de parts dans leurs statuts, notamment pour mieux répondre aux attentes des investisseurs particuliers et institutionnels. Une mesure qui va permettre la liquidité des parts, en évitant que les ventes massives des institutionnels n’affectent la capacité des particuliers à céder leurs parts.
Les SCPI ayant une faible collecte et faisant face à des retraits massifs pourront ainsi mieux équilibrer leurs flux d’investissement.