Pour devenir rentier, il convient de bien maîtriser sa «fièvre acheteuse» en bien optimisant ses dépenses. Voici quelques astuces pour gagner son indépendance financière en étant rationnel.
Optimiser ses dépenses pour devenir rentier
L’atteinte de l’objectif de devenir rentier requiert un minimum de planification à travers l’établissement d’un budget personnel ou familial. Il s’agit de déterminer un reste à vivre en bien identifiant les dépenses à couvrir par les revenus mensuels perçus. Il va sans dire que le but de cette pratique est de dégager suffisamment d’épargne pour investir. Les investissements prennent généralement racine à partir de quelques milliers, voire de quelques centaines d’euros.
Pour maîtriser les risques, le capital peut être placé dans des actifs fiables tels que les SCPI (sociétés civiles de placement immobilier) ou les OPCI (organismes de placement de capitaux immobiliers). En effet, leur ticket d’entrée est plus qu’abordable. La détermination de ce fonds d’investissement induit par l’épargne mensuelle est simple.
Il suffit de dresser deux colonnes ; dans la première colonne seront inscrites toutes les ressources disponibles (salaire, loyers, dividendes, primes, allocations familiales, etc.), dans la seconde colonne figureront les charges courantes telles que le loyer, les mensualités d’emprunt, la facture d’électricité et d’eau, les frais d’abonnement téléphonique et d’Internet, la nourriture, le carburant, les vêtements, le loisir, etc.
Dans le cas où les charges sont supérieures aux revenus, il faut immédiatement inverser la tendance en éliminant les dépenses futiles. Eh oui, le fait de devenir rentier nécessite quelques sacrifices financiers même si c’est une vérité un peu dure à admettre pour certaines personnes.
Opter pour la bonne enseigne bancaire pour réduire ses dépenses tout en atteignant son objectif de devenir rentier
En 2017, seulement un demi-million de Français ne disposaient pas d’un compte bancaire, c’est-à-dire que le taux de bancarisation de la France est l’un des plus élevés au monde (99%, soit 30 points de plus que la moyenne mondiale). Cela dit, la quasi-totalité des Français gère leur argent via leur compte en banque.
Ce constat incite un investisseur rationnel à placer l’une de ses meilleures stratégies d’optimisation de dépenses dans le choix d’une plateforme de gestion de compte bancaire. En effet, depuis quelques années, de nouveaux établissements bancaires virtuels tels que les banques en ligne et les néo-banques se sont lancées fièrement et avec succès sur le marché des services financiers numériques.
Il faut avouer que contrairement aux banques traditionnelles, ces acteurs innovants disposent d’offres plus avantageuses (frais bancaires réduits ou nuls, bonus d’environ 80 euros pour les nouveaux clients, autonomie de gestion, interface utilisateur fluide et avant-gardiste, etc.).
Les économies réalisées mensuellement à partir de ces offres audacieuses permettront aux futurs rentiers de constituer quelques milliers d’euros d’épargne chaque année, de quoi constituer un bel apport pour effectuer un prêt immobilier aux conditions de remboursement alléchantes. Autrement dit, l’épargne cumulée à partir de l’optimisation de dépense peut servir de base capitalistique pour un investissement locatif source de rente.
Qui plus est, les banques proposent actuellement des produits de placement à court et à moyen terme dont le rendement est attractif. Par exemple, certaines enseignes proposent des livrets d’épargne bancaire affichant un taux d’intérêt net de 3% pendant les 3 premiers mois de souscription, c’est quatre fois meilleur qu’un Livret A! Néanmoins, il faut bien se renseigner sur les conditions liées aux offres promotionnelles pour éviter les chutes de rentabilité.
En ce qui concerne les assurances, ce sont des charges tout à fait compressibles en utilisant les outils de comparaison et de prospection disponibles sur les sites des courtiers en ligne. D’ailleurs, en faisant appel aux services de ces professionnels, il est possible de bénéficier d’un tarif préférentiel et d’une possibilité de renégociation.
Apprendre à changer de comportement de dépense pour devenir rentier
Souvent, c’est pendant les petites courses en supermarché ou les shoppings du week-end que les finances du foyer tournent au vinaigre. Oui, le véritable piège c’est la tentation ! Le cerveau fait son petit manège et hop, la personne dépense plus qu’il n’en faut au point de gâcher toute ses chances de devenir rentier.
Pour éviter ce genre de chose, Georges Chétochine, spécialiste des comportements de consommation, suggère quelques techniques préventives. Primo, il faut, autant que possible, faire ses emplettes sans les enfants, car les parents ont plutôt tendance à succomber à la demande de ces petits monstres.
Secundo, avant de faire ses courses, il convient de se munir d’une petite calculette pour estimer le montant exact des produits achetés sur chaque rayon. Tertio, l’établissement d’une petite liste des choses à acheter est indispensable pour ne pas se laisser tenter par les petits extras (au lieu d’opter pour un gros chariot qui incite à l’achat effréné, il serait préférable d’utiliser une petite poussette).En outre, il vaut mieux privilégier les plus essentiels, c’est-à-dire les produits de première nécessité disponibles en gros contenant (lait, essuie-tout en gros paquet), moins chers, mais de bonne qualité.
En ce qui concerne les loisirs, c’est qu’ils sont non négligeables pour l’épanouissement personnel. Donc, il ne faut pas s’en priver. Par contre, il faut savoir se limiter à travers quelques astuces, notamment l’abonnement dans des centres de loisir ou de sport afin de bénéficier des diverses remises, ou encore l’organisation de quelques soirées ciné-popcorns en famille pour éviter les dizaines, voire les centaines d’euros claquées en carburant.
Bref, tous les moyens sont bons pour dépenser moins et épargner plus. De toute façon, une fois l’investissement bien mature et rentable, le futur rentier peut rehausser progressivement son niveau de vie et ainsi que la variété de sa consommation.
Savoir exploiter les réductions fiscales pour devenir rentier
Les charges fiscales peuvent représenter un poste de dépense assez lourd pour ceux qui ne savent pas encore tirer profit des réductions fiscales en vigueur en France. En effet, les économies d’impôt peuvent être un véritable levier d’accélération de délai pour ceux ou celles qui souhaitent devenir rentiers rapidement.
Par exemple, en réalisant une rénovation, il vaut mieux dépenser plus dans le domaine de l’amélioration de l’efficacité énergétique pour bénéficier de la déductibilité des charges d’entretien et de rénovation applicable aux revenus locatifs. Par ailleurs, au lieu de dépenser son argent à effectuer une acquisition dans l’ancien, il vaut mieux se tourner vers un immobilier neuf qui, une fois loué, pourra être éligible au dispositif Pinel.
En effet, cette loi permet aux propriétaires de réduire leur impôt sur le revenu de 21% du prix d’acquisition à condition qu’ils s’engagent à louer leur bien pendant un délai de 12 ans.
En ce qui concerne les factures d’électricité, de gaz et de chauffage, l’État a mis en place un système de paiement en ligne baptisé «Chèque énergie». Cet outil permet à tout foyer éligible, et faisant partie d’une unité de consommation bien déterminée d’économiser jusqu’à 240 euros par an. Pour en bénéficier, il suffit de s’inscrire en ligne sur la plateforme dédiée à cet effet.