L’action Barclays profite d’un vent favorable sur le marché de la bourse après un roadshow avec le directeur financier de Renault. Son objectif reste inchangé.
La banque britannique relève à surpondérer sur l’action Renault
In fine, Barclays n’a pas changé d’opinion en relevant son conseil sur Renault de « pondération en ligne » à « Surpondérer ». Et, son objectif initial est toujours d’actualité. Il s’agit, pour rappel, d’atteindre un cours de 60 euros (contre 36 € auparavant). De fait, cette cible n’implique qu’un P/E (ratio cours sur BPA) 2024 de 4 fois ainsi qu’un rendement de dividende de 8%.
Barclays reste optimiste sur sa stratégie. Rappelons qu’il s’agit d’un broker découlant d’une banque britannique du même nom. Pour la période 2024-2026, celui-ci indique rester environ 5 à 15% au-dessus des consensus d’EBIT. Une décision stratégique prise après un roadshow avec le directeur financier de Renault et sa publication au titre du premier trimestre 2024.
Voici les explications de Barclays dans le résumé de sa note:
Il faut savoir que Renault pèse plus de 15 milliards d’euros en Bourse. Le groupe au losange y occupe une place grandissante. Il profite d’un vent favorable depuis le début de l’année. Depuis le 1er janvier 2024, Renault enregistre une croissance de 38,5%, soit la plus forte hausse du CAC 40.
Renault occupe une place prépondérante en Bourse
Nombreux sont les analystes ayant relevé leurs objectifs de cours sur l’action Renault. Il faut reconnaitre que le groupe au losange a le vent en poupe. Les agences de notation pourraient d’ailleurs relever sa note de crédit en catégorie « investissement » cette année.
Rappelons que Barclays a déjà relevé son opinion sur la valeur de cette action en passant de « pondération en ligne » à « surpondérer ». En pratique, c’est l’équivalent d’acheter. En dépit des inquiétudes de la banque britannique concernant son bilant financier, son exposition au marché de masse et sur Ampere (sa filiale dédiée aux véhicules électriques et aux logiciels), Barclays réitère sa position.
La banque Barclays s’intéresse notamment à la R5 de Renault. Il s’agit en l’occurrence d’une version moderne et 100% électrique d’un modèle mythique des années 70 et 80. L’établissement britannique pense que celle-ci se vendra très bien.
Toujours selon Barclays, le bilan du groupe au losange s’améliore rapidement grâce à un flux de trésorerie très élevé. A cela s’ajoute la vente de participations dans le groupe nippon Nissan.
Il faut savoir que l’action Renault a une valeur boursière supérieure à celle de Nissan, soit 15 milliards d’euros contre 14,3 milliards d’euros. Or, ces deux sociétés sont sur un pied d’égalité en termes de participations croisées directes, chacun possédant 15% de l’autre.