La rédaction de la clause bénéficiaire d’un contrat d’assurance vie reste une étape incontournable pour préparer votre succession. Il y a quelques erreurs à supprimer pour éviter d’éventuels conflits familiaux !
Voici comment rédiger la clause Bénéficiaire de votre assurance vie pour contourner les litiges familiaux
Bien que l’erreur soit humaine, le manque de vigilance n’est pas une excuse, surtout lorsqu’il s’agit d’anticiper sa succession. En France, le principal outil de transmission d’un capital reste l’assurance vie. L’objectif ici est de léguer sa fortune à des héritiers désignés préalablement. C’est là que la clause Bénéficiaire entre en jeu.
La rédaction de la clause Bénéficiaire est loin d’être une tâche aisée. Pour ne pas léser certains bénéficiaires, il faut doubler de vigilance lors de cette démarche. Une simple petite erreur pourrait changer drastiquement après votre décès. Sans parler des conflits familiaux pouvant en découler.
L’avantage principal de l’assurance vie réside dans la fiscalité applicable dans le cadre d’une succession. En tant qu’assuré, vous pouvez choisir de transmettre votre capital à votre conjoint, vos enfants ou à vos proches via la clause prévue à cet effet. Nous parlons ici des personnes qui toucheront le capital après votre décès.
Pour éviter les conflits après votre départ pour l’au-delà, il est préférable de ne pas préciser le nom de votre conjoint(e). A la place, optez pour la mention « Mon conjoint ».
D’autres pistes à creuser pour bien exploiter la clause bénéficiaire
En précisant le nom de votre époux dans la clause Bénéficiaire, des conflits peuvent se produire, surtout en cas de remariage. Une telle situation pourrait créer de la confusion du côté de votre assureur. Impossible de savoir si le capital doit être versé au premier conjoint ou au second.
Il est donc préférable d’opter pour la mention « Mon conjoint ». Bien entendu, cela concerne uniquement les personnes mariées. Pour les couples pacsés, il faut préalablement préciser « partenaire de PACS » dans la clause bénéficiaire. De quoi garantir une répartition juste et légale du capital après votre décès.
Des cas plus spécifiques pour les enfants
L’assurance vie et le testament ne se valent pas. A la différence, le placement (financier) préféré des Français offre plus de souplesse. L’assuré peut, par exemple, privilégier ses enfants au détriment de son conjoint. Mais il y a quelques erreurs à éviter, comme le manque de précision concernant les bénéficiaires.
La meilleure stratégie consiste à écrire les noms et prénoms de vos enfants, si vous êtes certains de ne plus procréer à l’avenir. De quoi accélérer la procédure après votre décès. En choisissant la mention « Mes enfants », le délai de règlement pourrait être rallongé davantage. En raison, un acte de notoriété est nécessaire pour identifier des enfants bénéficiaires.
En l’occurrence, si vous envisagez d’avoir d’autres enfants, choisissez plutôt la mention « Mes enfants nés ou à naître » dans la clause bénéficiaire. Tous vos enfants pourront ainsi toucher leur part après votre mort. Pour sécuriser davantage la procédure, ajoutez la formulation « ou représentés ». La part d’un enfant décédé reviendra ainsi à ses propres enfants (Vos petits-enfants).